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07Nov

Après cinq mois de formation intensive, la première promotion de la Green Academy a officiellement bouclé son parcours ce 02 novembre. Organisé par Teranga Lab en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll, ce programme a permis à 20 jeunes talents d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour contribuer à la promotion de la transition énergétique au Sénégal.

Pour l’occasion, l’hôtel Good Rate a servi de cadre pour mettre en lumière les progrès réalisés par la première promotion du parcours de formation et de fédérer autour d’eux une communauté d’acteurs engagés pour une transition énergétique inclusive et durable.

Au cours de ces derniers mois, les académiciens ont bénéficié des sessions de formations dispensées par des experts reconnus dans le domaine climatique. Le programme a abordé de manière exhaustive les différentes facettes de la transition énergétique, allant des énergies renouvelables en passant par l’analyse de politiques énergétiques, tout en intégrant des thématiques comme l’inclusion des femmes et des jeunes dans les prises de décisions. Des visites pédagogiques à la centrale à charbon de Bargny et à la centrale éolienne de Taïba Ndiaye ont permis aux jeunes d’appréhender concrètement les enjeux énergétiques actuels. En parallèle, des ateliers de plaidoyer ont renforcé leurs compétences pour devenir de véritables acteurs du changement.

Fabien Heppe, directeur de la Fondation Heinrich Böll qui a ouvert la cérémonie, et Mme Marie Claire Thiakane, représentante de Teranga Lab, ont tous deux insisté sur l’importance de former des jeunes leaders capables de relever les défis du changement climatique.Ndeye Mané Fall, porte-parole des académiciens, a exprimé avec enthousiasme l’enrichissement personnel et professionnel apporté par cette formation, évoquant les compétences acquises et l’impact durable de cette expérience sur leur vision de l’avenir énergétique du Sénégal.

Une séance d’échanges a ensuite été organisée avec le secrétaire général de Teranga Lab, M.Mouhamadou Sissoko, offrant aux académiciens l’opportunité de partager leurs retours sur le programme et de formuler des propositions pour les prochaines éditions. À cette occasion, Anne Marie Dacosta, l’une des participantes, a souligné l’importance de cette formation qui lui a permis de découvrir les enjeux de la transition énergétique et de développer une véritable conscience citoyenne.

La cérémonie s’est poursuivie avec la projection d’un film retraçant les moments forts de ces cinq derniers mois. Les invités ont ainsi pu découvrir les coulisses de la Green Academy et apprécier les progrès réalisés par les participants.Enfin, la remise des attestations a marqué la fin officielle de cette première édition de la Green Academy.

Teranga Lab continuera de les accompagner afin qu’ils puissent concrétiser leurs projets et générer un impact tangible sur le terrain. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de former une nouvelle génération d’acteurs du développement durable. En multipliant ce type d’actions, Teranga Lab aspire à créer un véritable mouvement de jeunes engagés, capables de transformer en profondeur le modèle énergétique du Sénégal.

29Oct

La Fondation Heinrich Böll, en collaboration avec Teranga Lab, Recycl’Or et Sénégal Propre, a organisé un forum communautaire sur la pollution plastique le 23 octobre au jardin public de Rufisque. L’événement, inscrit dans le cadre du Forum du Développement Urbain Durable de Dakar, visait à sensibiliser et à mobiliser les habitants autour des dangers de la pollution plastique tout en encourageant des pratiques écologiques. À travers des expressions artistiques et des discussions participatives, les organisateurs ont souhaité transmettre des messages clés pour la protection de l’environnement et inviter la communauté de Rufisque à agir concrètement contre ce fléau.

Le forum a rassemblé autorités coutumières, société civile, élèves et acteurs communautaires pour une sensibilisation autour de la pollution plastique. L’événement a démarré avec des discours soulignant les effets néfastes de ce fléau, notamment ceux de Monsieur Fabien Heppe, directeur de la Fondation Heinrich Böll, de Monsieur Alexandre Gubert Lette, directeur exécutif de Teranga Lab, et de Madame Walimata Seck, secrétaire générale de Recycl’Or, ainsi que du Diarraf de la communauté Lébou.

S’en est suivi un échange animé par Modou Fall, surnommé « l’homme plastique », qui a mené une séance interactive avec les élèves de l’école Ibra Seck pour les sensibiliser aux dangers du plastique. Des expositions de tableaux d’art et des performances de slam ont également contribué à transmettre le message écologique de manière créative.

Le forum a aussi permis de présenter des alternatives concrètes aux sachets plastiques : Monsieur Djiby Niang, directeur de JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement) et des membres de l’association Zéro Déchet ont partagé des pratiques écoresponsables avec la communauté. En clôture, une performance artistique a été interprétée par des rappeurs rufisquois, accompagnée d’animations de l’ASC Lebougui.

Les 24 et 25 octobre, l’Institut français d’Afrique noire a accueilli la suite du forum, où la Fondation Heinrich Böll et ses partenaires ont approfondi les discussions à travers des ateliers sur le développement urbain durable, axés sur des solutions pour des villes plus résilientes et inclusives.

29Oct

En prélude à la COP 29, prévue en novembre en Azerbaïdjan, Oxfam Sénégal, en partenariat avec Teranga Lab et JVE, a lancé une caravane nationale pour le climat. La communauté de Bargny, en première ligne face aux impacts du changement climatique, a été choisie pour inaugurer cette campagne nationale le 15 octobre 2024. L’objectif est de mobiliser les communautés autour des enjeux climatiques, tels que la justice climatique, la transition énergétique et le financement du JETP (Partenariat pour une Transition Énergétique Juste).

La caravane a rassemblé les femmes transformatrices de Bargny, les organisations environnementales locales, les élus locaux et les autorités coutumières. La rencontre a été marquée par les discours de M. Djibril Faye, maire de la commune Bargny, Mme Khar Ndiaye, directrice d’Oxfam Sénégal, Mme Ndeye Aminata Mbaye, représentante de Teranga Lab, et Mme Ndeye Yacine Dieng, vice présidente de la commission environnement au niveau de la Mairie, Monsieur Mamadou Lamine Ngom ,secrétaire général du RAPEN (Réseau des Associations pour la Protection de l’Environnement et de la Nature). Ces déclarations ont mis en lumière les préoccupations environnementales auxquelles fait face la communauté bargnoise, notamment l’érosion côtière, la pollution industrielle et l’émigration clandestine. Le plaidoyer a également porté sur la nécessité de renforcer la résilience de cette communauté de première ligne, en veillant à ce qu’elle bénéficie d’une justice climatique et d’un meilleur accès aux financements.

La caravane s’est clôturée sur une note artistique afin de sensibiliser les populations à l’urgence climatique. Une pièce de théâtre a été présentée à Bargny mettant en lumière les impacts du changement climatique, suivie d’une performance artistique intitulée « Nous disons Non! », interprétée par Oliblez et Doz’art, dénonçant les mécanismes financiers inadaptés

Une pétition en ligne a été lancée pour appeler les autorités nationales et internationales à mieux répondre aux besoins de résilience des communautés. L’objectif est de formuler un plaidoyer solide, tenant compte de l’urgence climatique qui affecte les populations vulnérables, afin de faire entendre leurs voix et d’amplifier leur portée.

La caravane se poursuit dans d’autres régions du Sénégal, notamment à Kédougou, Matam, Ziguinchor et dans le delta du Saloum. L’idée est de recueillir les témoignages des communautés qui subissent de plein fouet les effets du changement climatique, pour mieux représenter leurs préoccupations lors des discussions à l’approche de la COP 29.

22Oct

Dans le cadre de sa campagne citoyenne pour une finance climatique équitable et une transition énergétique juste, Teranga Lab a organisé deux journées de mobilisations communautaires les 16 et 17 octobre 2024, à Joal-Fadiouth et Palmarin. Ces rencontres ont permis de donner la parole aux populations locales qui subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique.

Ces espaces de dialogue ont réuni des acteurs de tous horizons : dynamiques communautaires, associations, élus locaux, groupements de femmes, et agents techniques de l’Aire Marine Protégée (AMP). Ces échanges ont mis en lumière les défis auxquels ces communautés sont confrontées, tels que l’érosion côtière, la perte de biodiversité et les difficultés économiques exacerbées par le changement climatique. À travers des témoignages poignants, les participants ont partagé leurs expériences et formulé des propositions concrètes pour une transition énergétique qui tienne compte des réalités locales et des besoins des populations les plus vulnérables.

Un plaidoyer pour une finance climatique au service des communautés

Ces mobilisations s’inscrivent dans la dynamique des actions pré-COP29 visant à interpeller les décideurs nationaux et internationaux sur l’importance d’une finance climatique plus juste et plus équitable. À travers cette campagne, Teranga Lab plaide pour que les financements climatiques soient orientés de manière plus transparente vers les populations directement affectées, afin qu’elles puissent développer des solutions locales et résilientes face aux effets du réchauffement climatique.

Des populations en première ligne

“Les communautés de Joal-Fadiouth et Palmarin sont en première ligne face aux impacts du changement climatique, et il est essentiel que leurs voix soient entendues dans les discussions sur la transition énergétique”, a déclaré Alexandre Gubert Lette, directeur exécutif de Teranga Lab. “Ces mobilisations permettent de construire un plaidoyer qui reflète les aspirations de ces populations et d’insister sur l’importance d’une transition énergétique juste pour l’Afrique, qui ne se fasse pas au détriment des communautés locales.”

Teranga Lab continuera à organiser des actions de mobilisation et des rencontres dans d’autres localités du pays afin de renforcer ce plaidoyer communautaire à l’approche de la COP29. L’objectif est de s’assurer que les décisions prises au niveau international incluent les perspectives des populations les plus touchées par les conséquences du changement climatique.

17Oct

Les activités de la Green Academy se poursuivent, cette fois-ci un Bootcamp a été organisé du 11 au 13 octobre au lac Rose par Teranga Lab en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll.

L’objectif de cette activité est de renforcer les capacités des jeunes académiciens en plaidoyer et engagement communautaire, en vue de promouvoir une transition énergétique juste et durable au Sénégal. Ce bootcamp visait également à encourager la création de projets innovants capable d’influencer les politiques énergétiques nationales.

Pendant trois jours, les académiciens ont suivi des sessions sur les thématiques suivantes : l’engagement communautaire, les techniques de plaidoyer et le développement des compétences interpersonnelles (soft skills). Ces sessions, destinées à renforcer leur expertise en matière de mobilisation et d’action citoyenne, ont été animées par des experts reconnus dans leurs domaines à savoir Seydina Mouhamed Ndiaye et Alassane Mbaye consultants et social entrepreneurs, et Alexandre Gubert Lette, directeur exécutif de Teranga Lab.

Le bootcamp a combiné des sessions théoriques et pratiques, permettant aux académiciens de travailler sur des problématiques concrètes comme la valorisation des déchets plastiques,l’inclusion des femmes et des enfants dans la transition énergétique …. Ces présentations ont favorisé les échanges d’idées et le développement de solutions innovantes pour répondre aux défis environnementaux actuels.

En plus des formations, des activités de team building ont été intégrées pour renforcer la cohésion du groupe, permettant ainsi à nos futurs leaders de mieux se préparer aux défis collectifs liés à la transition énergétique.

Grâce à ces activités, les participants ont acquis des compétences pour mener des campagnes de plaidoyer efficaces. Ils sont désormais mieux équipés pour faire entendre la voix des jeunes dans les débats publics sur les politiques énergétiques du Sénégal. En parallèle, ils ont proposé de développer dans le futur, des projets de plaidoyer pour favoriser une transition énergétique plus juste et durable.

13Sep

Du 19 au 21 septembre, Rufisque sera le cœur battant d’une mobilisation citoyenne en faveur de la transition énergétique avec la première édition du Festival Citoyen pour une Transition Énergétique Juste. Initié par Teranga Lab en partenariat avec 350.org, cet événement majeur mettra l’accent sur un plaidoyer pour une finance climatique juste, qui ne vienne pas alourdir la dette des pays africains, tout en soutenant leur transition vers des énergies propres et accessibles.

Un plaidoyer pour une finance climatique équitable

Alors que le Sénégal et de nombreux pays africains s’apprêtent à exploiter de nouvelles ressources fossiles comme le pétrole et le gaz, la question d’une transition énergétique devient essentielle. Toutefois, cette transition ne doit pas se faire au détriment des pays africains, déjà lourdement endettés. Le festival se positionne en faveur d’une finance climatique juste qui soutient la transition énergétique sans ajouter un fardeau financier insoutenable aux économies locales.

Les participants appellent à des mécanismes de financement qui privilégient les subventions et les dons, plutôt que les prêts à intérêt, pour permettre aux pays africains de développer des infrastructures d’énergies renouvelables tout en évitant de creuser davantage leur dette. L’objectif est de garantir que la transition énergétique profite à l’ensemble de la population sans compromettre les équilibres économiques.

Le concert du climat : musique et engagement pour une cause noble

Le point culminant du festival sera le Concert du Climat, où des artistes engagés se réuniront pour sensibiliser le public sur la question cruciale de la finance climatique. La musique, vecteur universel d’expression, sera utilisée pour porter un message fort : l’Afrique a besoin de financement équitable pour amorcer sa transition énergétique, et non d’une dette supplémentaire.

Cet événement rassembleur vise à inspirer et à mobiliser la jeunesse ainsi que les communautés locales autour de la lutte contre le changement climatique et l’importance d’un financement juste pour y parvenir.

20Août

La Green Academy a récemment organisé une visite de terrain à la centrale éolienne de Taiba Ndiaye, un des projets phares du Sénégal en matière d’énergie propre. Située à environ 70 km au nord de Dakar, cette centrale est un exemple concret de ce que l’avenir des énergies renouvelables pourrait offrir au Sénégal et au continent africain. Pour les participants de la Green Academy, cette visite a été une immersion enrichissante dans le monde des énergies propres et une prise de conscience de l’importance de telles initiatives pour le développement durable.

Un modèle d’investissement dans les énergies propres

La centrale éolienne de Taiba Ndiaye, inaugurée en 2020, est un projet ambitieux qui a nécessité un investissement de plus de 340 millions d’euros. Avec une capacité installée de 158,7 MW, elle fournit environ 15% de l’électricité produite au Sénégal, alimentant ainsi plus de 2 millions de foyers. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à diversifier les sources d’énergie du pays et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles.

Pour les jeunes de la Green Academy, la visite a été l’occasion de découvrir les différentes étapes du développement d’une centrale éolienne, depuis l’identification du site jusqu’à la mise en service des éoliennes. Ils ont pu comprendre comment le projet contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en évitant l’émission de plus de 300 000 tonnes de CO2 par an.

L’importance de promouvoir les investissements dans les énergies propres

Cette visite a également permis de mettre en lumière la nécessité cruciale de promouvoir ce genre d’investissements dans les énergies propres au Sénégal. Alors que le pays continue de croître économiquement, la demande en électricité ne cesse d’augmenter. Il est donc impératif de miser sur des sources d’énergie renouvelable pour répondre à cette demande de manière durable.

Les énergies fossiles, qui dominent encore le mix énergétique du Sénégal, ne sont pas viables à long terme. Non seulement elles sont responsables de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre, mais elles dépendent également de ressources limitées. En revanche, l’énergie éolienne, tout comme l’énergie solaire, est abondante, renouvelable et ne produit pas de pollution. En investissant dans ces technologies, le Sénégal se positionne comme un leader dans la lutte contre le changement climatique en Afrique.

L’engagement des jeunes pour un avenir durable

Au-delà de l’aspect technique, cette visite a renforcé la conviction des participants de la Green Academy sur l’importance de s’engager dans la promotion des énergies renouvelables. Ils ont pris conscience du rôle qu’ils peuvent jouer, en tant que futurs leaders, dans la transition énergétique du Sénégal.

Les jeunes ont discuté des défis liés à la promotion de l’énergie propre, comme le financement, la sensibilisation du public, et l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau national. Ils ont également exploré les opportunités, notamment la création d’emplois verts et le développement de nouvelles compétences techniques et professionnelles.

La visite à la centrale éolienne de Taiba Ndiaye a été une expérience riche d’enseignements pour les jeunes de la Green Academy. Elle a permis de mieux comprendre les enjeux et les bénéfices des investissements dans les énergies propres. Alors que le Sénégal continue de tracer sa voie vers un avenir énergétique durable, des initiatives comme la centrale de Taiba Ndiaye montrent la voie à suivre.

06Août

Dans le cadre des activités de la green academy une visite pédagogique a été effectuée à Bargny ce 20 juillet 2024. Cette sortie sur le terrain avait pour objectif de permettre aux académiciens d’être témoin des impacts des industries fossiles sur la communauté bargnoise, renforcer leur compréhension sur les enjeux environnementaux et stimuler leur engagement en faveur de la transition énergétique.

La militante écologiste Madame Ndeye Yacine Dieng , membre du RAPEN ( Rassemblement des associations pour la protection de l’environnement), a servie de guide lors de la visite de terrain en compagnie de l’équipe Teranga Lab . Elle a fait un exposé sur l’implantation de la centrale à charbon et par ricochet son impact sur la qualité de l’environnement et du cadre de vie des bargnois .

<<Nous avons longuement déclaré la guerre aux énergies fossiles à travers des plaintes contre les banques qui financent le projet de cette centrale , des rencontres de sensibilisation pour une meilleure compréhension des impacts de cette centrale a charbon par la communauté , des ateliers de renforcement de capacités, des points de presse pour faire un fort plaidoyer contre les énergies fossiles>>, déclare Monsieur fadel wade coordonnateur de RAPEN .

La journée s’est terminée par une séance de discussions au siège du RAPEN ( Rassemblement des associations pour la protection de l’environnement et de la nature ) où autour d’une table, les académiciens et les membres du RAPEN ont proposé des idées sur les stratégies de lutte communautaire contre les énergies fossiles.

Aujourd’hui Bargny peut considérer les académiciens comme de nouveaux alliés dans ce combat. Les académiciens se sont engagés à amplifier la voix des communautés de première ligne pour renforcer leur résilience en plaidant et promouvant des solutions innovantes locales axées sur la transition énergétique juste.

15Juil

Les 26 et 27 juin 2024, la première session intensive de la Green Academy a été officiellement lancée dans les locaux de Teranga Lab. Vingt jeunes « champions du climat » vont suivre un parcours de formation sur la transition énergétique sur une période de 4 mois.

Ce programme, initié par Teranga Lab en collaboration avec la fondation Heinrich Boll, vise à renforcer les capacités des jeunes à porter un plaidoyer pour une transition énergétique plus inclusive.

Cette première session introductive a porté sur les concepts de changement climatique pour permettre une meilleure compréhension de la nécessité de la transition énergétique. Pendant ces deux jours de formation, les participants ont bénéficié de l’expertise de spécialistes renommés du climat, notamment Professeur Boubacar Fall, vice-président du Comité National sur les Changements Climatiques (COMNAC), Mme Maimouna Diouf, point focal genre à ENDA Énergie, et M. Thaddé Aldjouma Seck, juriste spécialisé en gouvernance des activités extractives.

Les thèmes abordés incluaient le changement climatique, la justice climatique, la justice de genre, la genèse de la politique énergétique et la transition énergétique au Sénégal. Ces sujets ont été au cœur des échanges et interventions.

Les participants ont montré un vif intérêt et un engagement fort face aux défis du changement climatique. Ils se sont engagés à trouver des solutions innovantes et efficaces pour un avenir meilleur.

La Green Academy, à travers cette formation, a démontré l’importance de l’éducation environnementale et a souligné que les jeunes sont des acteurs clés pour apporter des changements significatifs et positifs dans leurs communautés respectives.

31Mai

Le lycée Demba Diop de Mbour a accueilli La finale de la deuxième édition du débat interscolaire sur le changement climatique opposant le nouveau lycée de Mbour au lycée Cheikh Ahmadou Lamine Dabo . Sous le thème “A l’aube de l’exploitation du pétrole et du gaz quelle trajectoire le Sénégal doit-il prendre pour amorcer une transition énergétique juste? “ .

A travers cette vidéo, revivez les temps forts de la finale.

A l’issue des échanges, le lycée CALD a été déclaré vainqueur procurant une immense joie pour les supporters.TERANGA LAB à récompensé les deux équipes avec des lots individuels de même que les encadreurs et le jury.

Cette journée s’est terminée avec une séquence d’ interview de quelques débatteurs et certains organisateurs .

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